La reprise d’une entreprise est un projet qui nécessite une certaine préparation. Plusieurs étapes sont nécessaires, et celle qui implique l’évaluation est primordiale. Elle intervient après le diagnostic, et plus précisément au moment de la réalisation du business plan de reprise. Pour évaluer une entreprise, trois méthodes existent. Chacune d’entre elles convient spécifiquement à un secteur d’activités en particulier, mais dépend aussi de la taille de l’entreprise à reprendre.
Evaluer une entreprise : quels sont les objectifs de cette étape ?
L’évaluation d’une entreprise est un long parcours, qui se doit d’être méthodique, et scrupuleusement suivi. La rigueur garantit, en quelques sortes, la réussite du projet de reprise. Pour en savoir plus, de précieux conseils sont disponibles dans ce guide d’évaluation d’entreprise.
Le fait d’évaluer une entreprise constitue une démarche essentielle. Il s’agit de réaliser une analyse financière qui permet de faire le point sur certains ratios, mais aussi sur la capacité d’autofinancement de l'entreprise à reprendre, ou encore sur son endettement. Les principales données économiques de la société sont ainsi scrupuleusement analysées, au même titre que le secteur d’activités dans lequel elle s’épanouit.
Les critères précédemment cités sont, en effet, essentiels, car ils influent de manière notables sur l’évaluation de la société.
Quelles sont les différentes méthodes d’évaluation ?
Comme cela est mentionné plus haut, il existe principalement trois manières d’évaluer une entreprise. Pour obtenir plus de conseils, il est aussi possible de se tourner vers un expert-comptable, comme cela est précisé sur entrepriseetcompagnie.fr.
Les méthodes patrimoniales
Pour commencer et évaluer une entreprise, on peut se tourner vers les méthodes que l’on appelle les méthodes “patrimoniales”. En quoi consistent-elles ? Il s’agit d’évaluer les actifs de l’entreprise en se focalisant sur ce qu’elle possède, à savoir la valeur vénale. À cela, on soustrait la valeur de ses dettes afin d’obtenir l’actif net de l’entreprise. On parle aussi de capitaux propres.
Cette méthode pour évaluer une entreprise n’est pas la plus adaptée dans le cas où l’on souhaiterait obtenir une vision “juste” de l’entreprise. En effet, elle ne prend pas en compte les potentiels projets en cours de la société. Par exemple, si cette dernière est en déficit et n’a aucun projet intéressant à venir, sa valeur économique peut paraître optimiste.
Au contraire, en se basant sur la valeur économique nette de l’entreprise, la vision globale obtenue peut être négative, alors même que le potentiel est important et que des projets prometteurs sont en cours. Ces méthodes pour évaluer une entreprise peuvent, néanmoins, être adaptées dans le cas où l’on souhaiterait évaluer la valeur de remplacement ou de liquidation de l’entreprise.
Les méthodes de rendement
Les méthodes de rendement pour évaluer une entreprise se basent sur le principe suivant : la société vaut ce qu’elle pourra rapporter par la suite. En clair, il s’agit de se focaliser sur le potentiel de l’entreprise, et non sur sa valeur économique nette, comme avec les méthodes précédentes.
Ces méthodes consistent à l’évaluation de la capacité future de l’entreprise grâce au dégagement de bénéfices. Il s’agit ensuite de déduire sa valeur, tout en prenant en compte le risque que ces bénéfices prévisionnels ne se réalisent pas.
L’utilisation de ces méthodes d’évaluation d’entreprise peuvent être employées aussi bien par le cédant que par le repreneur.
Les méthodes comparatives
D’autres méthodes d’évaluation d’entreprise existent ; elles se basent sur la comparaison avec les autres entreprises. En clair, il s’agit de déterminer la valeur d’une entreprise en la comparant à d’autres entreprises du même secteur d’activités et dont la valeur de transaction est connue.
Ces méthodes sont particulièrement adaptées aux cessions de commerce, précisément dans le cas où une cote officielle existe.
Au final, comment choisir la bonne méthode ? Il n’en existe pas de meilleure qu’une autre, et toutes dépendent de la vision que l’on souhaite obtenir de l’entreprise. Dans tous les cas, il s’agit de ne pas confondre la valeur et le prix d’une entreprise, comme il est possible de le lire par ici.