Paul Morlet, un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux

Publié le : 17 juin 20216 mins de lecture

Dans les vingtaines plus précisément 27 ans, il a déjà à son actif 2 entreprises. En collaboration avec Lulu Frenchie, Paul Morlet a bousculé le marché des lunettes dans le monde des opticiens. Lunettes pour tous a créée des emplois dans la métropole, à part ces neuf magasins, il emploie plus de trois cents salariés et réalise un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros par an environ. Le cursus de ce jeune entrepreneur hors du commun et le secret de sa réussite seront dévoilés dans cet article.

Le parcours du Paul Morlet.

 Lunettes pour tous, ce slogan qui a fait des ravages dans l’ensemble du secteur de l’optique et acquis le cœur des clients. Dans ces boutiques, il propose un service rapide, fiable et à moindre cout (lunettes réalisées en dix minutes et à partir de dix euros). Le success-story de Paul Morlet a commencé à la fin de 2010. En regardant un tournoi de poker à la télé et voyant les montures et les verres des joueurs, il lui vient à l’esprit de se lancer dans ce domaine où la publicité était présente partout sauf dans ce secteur.  Ce Jeune lyonnais de 20 ans dans ce temps n’a pas attendu ses 30 ans pour se lancer, car la valeur n’a pas d’âge comme l’amour. Diplômé d’un BEP en électricité, il a obtenu un poste en alternance à la SNCF dont il a travaillé pendant 2 ans. En 2010 après la fin de son contrat, il est devenu un sans-emploi et enchaîne les petits boulots, prospecte les maisons pour trouver quelques travaux d’entretien ou d’installation électrique, il apporte aussi ses conseils aux propriétaires. Avec ses économies de 3000 euros, il a décidé de lancer sa première star-up « Lulu Frenchie », une enseigne qui vend des lunettes importées en Chine et se montent en dix minutes et le prix est fixé à partir de dix euros. L’affaire connut son envol à partir du moment où il a décidé de collaborer avec les stars passant par Lady Gaga, Snoop Dog, David Guetta et Black Eyed Peas, pour la publicité de sa marque et de son idée de lunettes pour tous.

Le début du « Lulu frenchie »

Créer en 2010 par paul morlet, cette entreprise a commencé dans une localité où les murs sont en briques blanches, illuminé par des lampes en néon sur le plafond, des présentoirs avec des miroirs pour donner un look élégant à la boutique, des écrans pour diffuser les publicités et des commerciales habillées en polos bleus. Une inspiration venue des boutiques de la grande marque à la pomme, pendant ces moments la boutique réalise un chiffre d’affaires dans les 1300 euros environ. Après avoir ouvert la première boutique située dans la rue Turbigo à Paris, la commande s’afflue. La clientèle est composée de tout le segment de client existant (jeune, vieux, classe économique aisée ou peut aisée…). Pour réaliser son objectif de vendre des « lunettes pour tous », Paul Morlet a misé sur la stratégie de pénétration sur ce marché. Pour réaliser des bénéfices, il doit vendre beaucoup de lunettes à faible marge commerciale. Les commerciaux sont obligés de vendre au moins 110 paires par jour afin que la boutique soit rentable. Après Paris, des magasins ont vu le jour à Toulouse, Bordeaux, Lyon, Paris, Lille et Marseille.

Le secret de réussite de l’enseigne.

La réussite de l’enseigne repose sur Paul Morlet management et la prise de risque du manageur. Paul Morlet a fait connaitre son entreprise en créant des buzz médiatiques en jouant sur ces relations avec des stars reconnues mondialement qui se sont lancées au jeu, car ils ont trouvés l’idée sympathique. Du coup, les produits de Lulu Frenchie ont séduit les fans et le cout de publicité est à moindres frais. Le dirigeant a opté pour des produits à prix défiant toutes concurrences, un large choix de qualité et de gamme et le temps de livraison sont très rapides. Actuellement, il occupe 95 % du part de marché de la vente des lunettes et vitrerie pour lunettes. Lulu Frenchie vante ses produits à 2 euros hors taxe contre 12 euros pour les concurrents. Il offre des montures par injection pour ces clientèles dont la fabrication est chinoise.

Projection d’avenir du Lulu Frenchie.

Après avoir séduit le marché français, paul morlet tente une nouvelle aventure et projette dans les marchés où ce concept est encore plus ou moins méconnu par les businessmans. Actuellement il se lance dans le marché américain et envisage d’investir en Australie et pourquoi pas, selon lui percer le marché africain. Comme tous les produits lancés sur le marché, ils parcourent le même cycle : le lancement, la maturité et enfin le déclin. Le jeune homme d’affaires prévoit déjà un nouveau produit qui  peut se vendre facilement comme ces lunettes, des produits pas très chers, amusants, personnalisables et faciles à se procurer. C’est la success-story d’un jeune qui  n’a rien lâché et qui a persévéré pour réaliser ces rêves, un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux.

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